Nous sommes arrivé sur place à 9h30 et accueillis par deux personnes, en l’occurrence deux femmes : une aspirante et une sous-officière, très sympathiques. Elles nous ont fait passés une diaporama de présentation du site et un petit film dénombrant les nombreux métiers présents dans l'armée de l'air et sur la base 709.
Après cela, nous sommes allés rendre visite aux membres de l'escadron 1-33 Belfort - qui a vu des personnages comme Saint-Ex passer dans ses rangs - spécialisé dans la mise en oeuvre des drones. Là-bas, deux pilotes de drones nous ont expliqué respectivement les mission de l'escadron et les machines disponibles et le fonctionnement d'un avion Harfang au plus près de celui-ci. Le personnel de l'escadron employait effectivement le plus souvent le mot "avion" pour qualifier ces machines et non le mot "drone" ; cela m'a surpris étant donné que personne n'est à l'intérieur de l'appareil.
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| Un drone Harfang mesure tout de même 16m d'envergure et pèse un tonne pour un Rotax de 115cv |
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| Il faut imaginer q'un drone Harfang passe en dessous du drone Reaper ( ci dessus ). |
Il faut également souligner que les pilotes ne sont pas les seules à être au cœur de l'action ; en effet, il y a tout en équipe réunie dans une même salle pour mener la mission à son terme. L'effectif diffère selon le type d'appareil : le drone Harfang ou le drone Reaper. Il se compose des personnes suivantes :
- Un pilote pour le pilotage pur sur le Reaper mais sur le Harfang celui-ci gère aussi la direction de la caméra.
- Un "cameraman" présent uniquement sur le Reaper pour décharger le pilote de cette tâche.
- Un "analyste image" pour analyser les images, poser des légendes et distinguer chaque élément de l'image. Il a suivi une formation pour reconnaître énormément d'éléments.
- Un "informateur tactique" qui donne l'objectif tactique à suivre et ensuite transmet les informations au demandeur .
Nous sommes ensuite allés manger et après cela on attaque le plus gros morceau :
- Dans un premier temps, les responsables des simulateurs représentés par la profession de Moniteur-simulateur de vol, puis un moniteur nous a fait monter un par un dans le simulateur de Grob 120. J'ai décollé mais le temps était compté et nous avons fait une minute de "vol" chacun. Le simulateur était composé d'un cockpit de Grob avec devant soi, trois panneau géants où étaient "diffusé" le vol.
En sortant du bâtiment en direction de celui des élèves pilotes, nous apercevons des avions-écoles : des Grob 120 et des Epsilon TB 30 mais aussi deux des trois avions de la patrouille "Cartouche Doré" avec des pilote à leur côté. Nous rentrons donc chez les élèves pilotes ; enfaite, ce n'est pas vraiment un bâtiment où ils restent très longtemps mais ils y découvrent le planning de leur vol, y effectuent des briefing dans la salle de navigation et y travaillent dans une salle dédiée. Un élève super-sympa nous accueille et nous explique son parcours mais aussi les différents possibles en détails et la rigueur de son métier et de sa formation. Malheureusement, le temps presse et nous devons déjà partir en direction du musée de la base, où en compagnie d'un élève nous montons dans une cabine d'Epsilon et découvrons des objets, des avions historiques comme le T6.
La dernière étape nous envoie à la météo. Les deux personnes présentes nous expliquent rapidement leur métier, nous font découvrir les instruments de mesure, nous passent en revue les risques météos sur le terrain de Cognac... Mais surtout, ils nous dévoilent les raisons de l'annulation de notre visite prévue en mai : un orage soudain et violent a tout ravagé, un appareil a même vu sa verrière brisée en se dépêchant de se parquer à l'abri.
Je vous invite à jeter un coup d'oeil à un article du journal Charente Libre que j'ai trouvé sur le net.
A+
Seb
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