lundi 23 janvier 2017

Récit de Vol #18 - VSV PPL au dessus d'une mer de nuage

  On est vendredi, et quand je pars de chez moi, je suis dans le brouillard, je ne pense pas voler. Le METAR d'une demi-heure après mon arrivée au club en témoigne : 
201612300830 METAR LFBL 300830Z AUTO 04003KT 5000 2200 BR VV/// M03/M04
Q1036 TEMPO 0400 FZFG=

Mon instructeur m'avait envoyé un SMS (pour dire que l'on nous pourrons pas voler) que je n'ai pas reçu et tant mieux car le brouillard sur le plateau de Bellegarde s'est vite levé et a laissé place à un trou pile sur l'AD ce qui nous a permis de décoller hey hey ;). En effet, entre les navs (solos), mon FI avait prévu de caser de la mania et notamment du VSV. Petit briefing sur la casquette et le circuit visuel à adopter en IMC, donc avec la casquette. 
  
  Il fait très froid : la prévol et la sortie de l'avion sont donc pénibles mais il ne faut pas baisser sa garde ! On part donc; on avait hésité à demander la mise en route mais finalement à l'écoute de l'ATIS on s'est dit que ça allait passer ; et au roulage, mon instructeur a commencé à coller des feuilles sur la partie gauche de la verrière pour colmater les trous visibles, aucune chance de tricher ;). 

Photo prise par mon FI au cours de la journée

  On décolle en 03 et on met le cap sur EA-E (VAC de LFBL) et une fois passé sur la zone commerciale, j'enfile la fameuse casquette et on commence les évolutions. 
Tout d'abord, petit échauffement : virages de 40-60° en inclinant très peu (20° max) et en restant en palier. Une fois l'inclinaison voulue atteinte, j'essaye de retenir la sensation correspondante et je regarde alors l'alti, le vario et ponctuellement le conservateur de cap et bien sûr en gardant un oeil sur l'horizon artificiel car le virage engagé n'est malheureusement jamais loin. (La Vi est importante, elle confirme certes les indications des autres instruments mais quand même, c'est elle qui nous fait voler, ou pas...)


La casquette VSV pour ceux qui ne connaîtraient pas ;)

On enchaine ensuite sur des demi-tours, des montées, des descentes et des virages en montée et en descente. J'ai (très) bien réussi à peu près tout. Après ces évolutions fatigantes et un sacré mal de cou, j'enlève ce qui m’ôte la vue depuis le début et j'aperçois une véritable mer de nuage. Agréablement surpris, je reprends vite mes esprits : je suis en base et je dois tout de même poser l'avion ;-) ; le PAPI m'indique que je suis sur le plan, j'ai les 120 km/h, on est autorisé, je cabre assez l'avion cette fois-ci et nous rentrons au club tranquillement. 
 

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